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Nathalie Glorel empowhers

Qui es-tu?
J’ai 36 ans, je suis dirigeante d’Intersection Conseil & Création, une agence de conseil en communication que j’ai créée il y a 5 ans et que je co-dirige aujourd’hui avec un associé. Je suis passionnée par mon métier, j’aime accompagner nos clients dans leur croissance, leur permettre de faire de la communication un levier de développement structurant et efficace.
Par ailleurs, je suis mariée et maman d’un petit garçon de 17 mois.
Enfin, je me sens particulièrement concernée par la promotion de l’entrepreneuriat, et notamment l’entrepreneuriat au féminin, c’est pourquoi j’ai co-fondé le « RV des entrepreneures », au sein des Alumni de Sciences Po.

D’où viens-tu et où en es-tu actuellement?
J’ai un parcours littéraire : Bac L, Hypokhâgne, Sciences Po Paris dont je suis diplômée en Communication / Marketing.
A la sortie de Sciences Po, je me destinais tout naturellement à faire carrière dans les entreprises du CAC 40, c’est d’ailleurs là que j’ai fait mes premières armes (Renault, Air France, Bouygues Telecom), au sein de directions de la Communication.
Rien ne me destinait à monter mon entreprise et je suis d’ailleurs toujours un peu surprise d’être devenue entrepreneure. Pourtant, pour rien au monde je ne voudrais faire autre chose aujourd’hui.

Comment te considères-tu en 3 mots?

Engagée
Professionnelle
Dynamique

Quel serait un jour “normal” dans ta vie?

Aucune journée ne ressemble à une autre et c’est ce que j’aime dans mon métier.
En tant que cheffe d’entreprise, je partage mon temps entre RV clients, prospection, production de recommandations stratégiques, animations d’ateliers et séminaires chez mes clients, suivi de mes dossiers en cours et gestion de mon entreprise, avec mon associé.
Le point commun de toutes mes journées, c’est l’échange : avec mes clients, mes partenaires, mon associé, mes pair-e-s entrepreneur-e-s.
Chaque jour est l’occasion de faire de belles rencontres.

Quelle expérience considères-tu comme la plus impactante dans ta carrière aujourd’hui?
Après avoir passé 2 ans chez Bouygues Télécom, j’ai décidé de rejoindre le monde des agences pour avoir une expérience plus variée et pluridisciplinaire. J’ai commencé dans une agence de design d’une vingtaine de salariés, avant de rejoindre une grosse agence. Cette dernière expérience a été compliquée, mais elle m’a permis de prendre conscience du fait que je ne pouvais pas continuer à évoluer dans une entreprise dont je ne partageais ni les méthodes. ni les valeurs.
C’est suite à cela que j’ai décidé de monter mon entreprise pour travailler suivant mes valeurs et mes méthodes.

Que ferais-tu différemment maintenant qu’il y a plusieurs années?

Je n’attendrais pas aussi longtemps pour créer ma boite !

Quel conseil partagerais-tu avec les jeunes?

Ne transigez jamais avec vos valeurs et vos envies profondes.

Comment priorises-tu les choses/tâches dans ta vie quotidienne?
Le secret pour réussir à tout concilier, c’est l’organisation !
Je suis une adepte des To Do lists et mon meilleur ami s’appelle Google Agenda… J’y note tous mes RV, professionnels comme personnels.
Niveau pro, j’y cale bien sûr mes RV clients, mais aussi mes temps de production, de prospection, de travail sur la stratégie de mon entreprise. Cela me permet de visualiser le temps que je passe sur mes dossiers et également de m’assurer que je ne néglige pas la prospection, la communication, etc… ce qui peut vite arriver lorsqu’on est le nez dans le guidon.
Je prévois également des moments pour moi, pour déjeuner avec des ami(e)s, faire du sport… car c’est important et je sais que si je ne le planifie pas à l’avance, je ne prendrai jamais le temps de le faire.

Quelles sont tes facteurs clés de motivation?
Me sentir utile pour mes clients
Me sentir épanouie dans ma vie professionnelle pour l’être aussi dans ma vie personnelle et vice versa.

De manière générale, es-tu satisfait(e) de ta performance personnelle et/ou professionnelle aujourd’hui?
Je suis heureuse de ce que je fais et fière du chemin parcouru.
Bien sûr, j’aimerais que les choses aillent encore plus vite – nous foisonnons d’idées et de projets pour développer notre entreprise – mais j’ai appris qu’il faut savoir se donner du temps, être patient. J’ai compris notamment qu’avec des enfants en bas âge, on ne peut pas être sur tous les fronts. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il me reste au moins 30 ans à travailler, donc j’ai le temps de mener mes projets à bien !

D’après toi, quels sont les éléments clés pour finaliser des projets avec succès (d’un point de vue personnel et professionnel)?
Avoir un cap, savoir où on veut aller
Faire preuve de persévérance, ne pas baisser les bras aux premiers obstacles qui ne manqueront pas de se dresser sur notre route
Ne pas faire de compromis sur ce qui nous est essentiel

Penses-tu avoir un équilibre de vie entre l’aspect personnel et l’aspect professionnel ?

Je pense que je suis en train de le trouver !
Il ne faut pas se mentir, c’est à mon sens le principal enjeu de notre tranche d’âge : mener de front vie professionnelle très active et projets personnels structurants (enfants, maison…). C’est à la fois ce qui fait l’extraordinaire richesse de la trentaine et sa difficulté : il faut tout faire en même temps.
Ce n’est pas facile tous les jours, mais ça se fait !
Le rôle de l’entourage familial en général et du conjoint en particulier sont primordiaux pour y arriver.

Comment gères-tu ton environnement personnel au vu de ton succès professionnel?

Pour commencer, je me ménage du temps pour ma vie personnelle, car c’est important pour moi. Si je ne passe pas suffisamment de temps avec ma famille, je ne me sens pas bien et je suis donc moins performante dans mon travail.
En règle générale, j’essaye de ne pas travailler le soir et le week-end pour profiter pleinement et me ressourcer. Je préfère travailler beaucoup la journée et pouvoir décrocher quand j’arrive chez moi. Dans la mesure du possible, j’essaye de limiter les soirées professionnelles à une par semaine car, si je ne fais pas attention, je pourrais être absente tous les soirs, les occasions sont nombreuses.
Avec les années, j’ai également appris à prendre régulièrement des congés sans culpabiliser, car j’en reviens plus fraîche et efficace pour développer mon entreprise.

Penses-tu que l’impact des femmes ait changé au cours des dernières années?
Oui, bien sûr !! Il y a de plus en plus de réseaux féminins, d’initiatives, de rôles modèles qui sont valorisés et c’est tant mieux. Mais il y a encore du travail. La « charge mentale » continue à peser lourdement sur les femmes. Le syndrome de l’imposteur est toujours très présent également. Nous avons toujours tendance à limiter nos ambitions.

D’après toi, quel est l’élément clé sur lequel les femmes devraient se concentrer  actuellement?
Pour moi, l’enjeu principal des femmes aujourd’hui est résumé dans le titre du livre de Nathalie Loiseau : « Choisissez tout ».
Plus que les garçons, les jeunes filles se demandent dès leur jeunesse comment elles pourront concilier vie professionnelle intense et vie personnelle épanouie. Dans le milieu entrepreneurial notamment, je mesure chaque jour à quel point les femmes hésitent à se lancer, car elles pensent qu’elles ne sont pas légitimes et qu’elles ne parviendront pas à porter de front une vie familiale et une entreprise. On en revient toujours aux mêmes questions…
Il faut faire passer le message que les femmes n’ont pas à choisir. Ce n’est pas facile de tout concilier, mais c’est possible.
En deux mots : « osez oser ».

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